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La Cocarde, 25 août 1889

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La Cocarde
25 août 1889


Extrait du journal

Les transactions sont rares sur les fonds étrangers ; un peu plus de faiblesse sur les valeurs de cuivre. Le marché des mines d’or a été beaucoup plus calme. Chemins anglais et américains seuls soute nus. A Berlin, le début est moins ferme qu’hier. Les roubles a 2127o sont lourds; l’italien est abandonné momentanément. Sur cette place, le change sur Londres à R mois est à 50 ci. — Sur Paris à 8 jours à 81 10. — Sur Vienne à 2 mois à 170 30. — Ams terdam à 2 mois à 1G8 ho. Sur Saint-Pétersbourg, à trois mois, à 203. — L’escompte hors banque y est a 2 3/8. Les autres places du continent nous en voient des cotes. On échange sur notre marché : le Florin ii 93 75; le Hongrois a 85 20 ; l’Italien se tient à 98 10 ; le Turc à 18 75 ; le Russe 1330 s’avance à 92 10; le 1330 à 91 Ou : l'Extérieure espagnole reste à 73 05. Voici les prix pratiqués sur nos Rentes, du début à l’heure où nous écrivons : 3 0/0, 85 90 après 85 r*2 1/2. 3 0/0 amorti.», ablc 89 h5. h 1/2 0/0, 10A 32 1/2. Au comptant, on échange le 3 0/0 à 85 9 ) ; le 3 0/0 amortissable a 89 A0 et ie h 1/2 0/0 à 107» 25. La Bourse a une excellente attitude ; les cours sont fermement tenus, et la hausse fait des progrès modérés, mais constants. Ajoutons que l’épargne paraît de mieux en mieux disposée ; ses achats sont suivis et as sez importants. Enfin les places étrangères en voient des cotes en hausse. Le marché des valeurs conserve ses bonnes tendances. La Banque de France vaut 8,875. Le Crédit foncier se négocie de 1,290 à 1,295. La Banque de Paris est à 752 50. La Banque Parisienne est délaissée à 335. La Banque d’escompte à 515. Le Crédit lyonnais gagne une avance de 2 50 à 892 50. La Société générale ne donne lieu à aucune demande de la part du comptant. Le Suez finit à 5,293 75. Transit du 23 août : 80,000 francs. Le Gaz recule à 1,A10. Le Panama ne varie pas. Les chemins de fer sont fermes : Le Nord h 1,757 50, le Lyon h 1,3/,5 50, l’Or léans à 1,360, le Midi à 1,185, l’Ouest à 950, l’Est à 805. Les recettes totales réalisées pendant la se maine du 30 juillet au 5 août 1889 présentent une augmentation de 2,962,002 francs sur les résultats de la semaine correspondante de 1888....

À propos

Lancée en 1888 par Georges de Labruyère, La Cocarde fut longtemps un titre dévoué corps et âme au mouvement boulangiste. Après l'écroulement de celui-ci, le périodique renforce sa ligne démocrate-chrétienne tout en rencontrant de plus en plus de difficultés financières. Plusieurs directeurs s'y succèdent, dont Maurice Barrès, mais aucun ne réussit à ranimer le périodique. Il continue toutefois sa parution jusqu'en 1938 avec un tirage extrêmement confidentiel – estimé à quelque 25 exemplaires par numéro.

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