Extrait du journal

« Il s’agit, cette fois, de l'avenir de la France et de l’Europe, qui ne survivraient pas à une nouvelle guerre. A quoi nous servirait, si notre pays devait disparaître avec les autres dans la tourmente, de nous être querellés jusqu'à la dernière minute sur la meilleure manière d'y organiser sa vie publique ? Remettons à plus tard nos querelles, lorsqu’elles ne risqueront tus de troubler une paix solidement établie, et, dès maintenant, quel que soit ce qui nous divise, ne songeons qu'à ce qui nous rapproche : la Patrie. Mettons tous notre bonne volonté devant les dangers qui la menacent, à réaliser une fois vie plus l’union nationale. Alors, mais alors seulement, nous obtiendrons la paix promise par Dieu sur la terre aux hommes de 1 bonne volonté. »...