Extrait du journal

neur. — Non ; que chasse-t-il ? — 11 chasse ton frère d’Anjou. — Ce n’est pas a vuo, eu tout cas, dit Hen ri en riant. — Non. c’est au juger. Tiens-tu à co qu’il ignore où il est 1 — Mais je ne serais pas fâché, je l’avoue qu’il fit fausse route. —Attends,attends, dit Chicot,je vais le lan cer sur une piste, moi. Ou dit que le loup a le fumet du renard ; il s’y trompera. Demandelui seulement où est la comtesse. — Pourquoi faire ? — Demande toujours, tu verras. — Monsieur le comte, dit Henri, qu’avez vous donc fait do madame de Monsoreau t Je ne l’aperçois pas parmi ces dames Ÿ Le comte tressaillit comme si un serpent l’eut mordu au pied. Chicot se grattait le bout du nez en clignant des yeux à l’adresse du roi. - Sire, répondit le grand veneur, madame la comtesse était malade, l’air de Paris lui est mauvais, elle est partie cette nuit, après avoir sollicité et obtenu congé de la reine, avec le baror. de Méridor, son père. — Et vers quelle partie de la France s’a chemine t-elle ? demanda le roi, enchanté d’a voir une occasion de détourner la tète, tandis que les tanneurs passaient. — Vers l’Anjou, son pays, lire. — Le fait est, dit Chicot gravement, que l’air de Paris ne sied point aux femmes en...