Extrait du journal

Ici, l'action de l'Etat ne suffirait pas à conjurer le mal. Elle doit être complétée par l'effort combiné des producteurs. Il résulte d'un rapport présenté par le commandant de Laurens-Castelet, secrétaire du Comité central des armateurs, que les variations des prix à l'arrivée du bateau sont essentiellement défavorables à la consommation du poisson. Qu'une baisse profonde se produise et, par un phénomène psychologique assez curieux, les ménagères se méfient d'une marchandise. trop bon marché. Ou, encore, elles s'habituent à un bas prix qui ne peut être que saisonnier. Et elles boudent quand le prix redevient normal. L'industrie frigorifique a permis d'établir un certain équilibre, mais elle n'a pas toujours pu empêcher l'effondrement des prix et souvent le scandale du rejet à la mer d'une pêche surabondante....