Extrait du journal

'rer - '-It langue allemande. Dans ; l'initiation maçonnique, il y a une épreuve qui vous oblige 'à -prononcer , un discours les yeux bandés. Cette ' éloquence dans la nuit ne va pas sans s quelque gêne. J'imagine que la diplomatie Olt l'on ne voit pas directement lÏt pensée de l'adversaire doit vous jeter dans le même ahurissement. Cet excellent Bihourd m'avait l'air de vivre à Berlin avec un bandeau sur les veux. Si bien qu'on le devinait étranger aux personnages officiels dont il avait pour mission de rechercher le contact. Fort heureusement, l'ambassadeur était doublé d'un premier secrétaire d'ambassade qui était un fonctipnnaitc du mérite le plus rare et qui, d*ïïilleurs, est . aujourd'hui ministre plénipotentiaire. L'ambassadeur c'était lui. C'était lui, mais sans le prestige qui s'attache à la fonction et sans la confiance que procure le plus haut grade. Dès mon retour en France, je signalai ses services'a Léon Bourgeois. ' Léon Bourgeois les prisait. Il m'objecta toutefois que les règles de l'avancement ne lui permettaient pas d'accorder un tour cle, faveur. Mais pourquoi les traditions qui autorisent un ministre à choisir un ambassadeur dans le personnel des préfets ne l'autoriseraient-elles pas à choisir cet ambassadeur, par une. nomination au choix, dans le personnel même de la carrière? Expliquez-moi ça si vous le \ -savez....