Extrait du journal

La tache, c'est, imprégné dans le sol, l'amalgame des douleurs et des ruines, l'ineffaçable vestige d'une pâte faite avec du sang et de la poussière. Car, si l'édification d'une hégémonie, ne fut que le rêve d'un voyant, la souffrance imposée aux créatures a été, elle, une réalité indéniable; la pulvérisation des œuvres qui représentaient le génie de l'homme et son effort a été, elle aussi, une chose bien réelle. En pétrissant ensemble ces deux réalités mortes, on a réussi tout juste à en façonner une troisième, la tache rouge qui restera imprimée sur la terre pour y témoigner de ce qu'était la civilisation égorgée....