Extrait du journal

Les tubes de nos mortiers lourds fument et pourtant il devient évident que l'infiltration va être inévitable. Nos grenadiers l'ont com. pris et, se dressant dans leurs trous, se forment en « hérisson ». Ils at. tendent le moment propice pour donner un dernier coup de boutoir. Les chars russes transportant l'in. fanterie sont cependant arrivés sur nous. Une effrayante mêlée oppose alors les grenadiers allemands et les fantassins rouges dans un corps à corps diabolique. L'acier des chars déchiquetés par les mines et les obus sonne clair au milieu de l'éclatement étouffé des grenades main et du miaulement des salves da mitrailleuses....