Extrait du journal

' veaux. Queille afflrmation téméraire. Il n'est pas de savant pour nier, aujourd'hui, l'aide effective apportée par le dévoiloppement des forces militaires et navales au crédit actuel des grands peu pies. Les socialistes, allemands le comprennent eux-mêmes et avec évidence. C'est pourquoi le souci d'aiocroître la puissance historique me paraît te premier devoir du socialisme véritable, du socialisme sincère, vouflant avec sa foi et non avec sa rhétorique, l'accès du prolétariat à l'aise et à ta quiétude qui sont maintenant l'apanage exclusif de la bourgeoisie. Tant que, tes travailleurs, opprimés par la misère, par la crainte du chômage, demeureront à la merci des' hasards et des caprices, tant qu'ils n'auront pas obtenu d'une industrie plus riche, la leur, en somme, un salaire et des garanties meilleurs, une égalité d'associés à dividendes devant les actionnaires de l'argent, tant que la puissance nationale n'aura pas imposé à la concurrence étrangère, par le respect de ses armées, les conventions indispensables à cet ennehisement général, il n'y aura, pour les classes laborieuses, aucun espoir rationnel de soulagement, sauf dans les; discours arrivistes, flatteurs de toutes les ignorances passionnées....