Extrait du journal

Il en faudra venir là un jour. Mieux eût valu le faire tout de suite. Le gouvernement ottoman ne peut céder que cievant i la force. Eût-il, en ce moment bonne envie d'accorder aux deux puissances tout I ce qu'elles exigent et même davantage, que cela lui serait difficile, sinon impossible. Bien qu'il n'y ait pas de journaux en Turquie ni de liberté de réunira, ij y.» , a une opinion publique qu on ne peut L braver sans danger : le parti religieux y 1aussile-parti militaire, et ni l'un ni l'autre n'entendent qu'on, toui che Ict l'intégralité de l'empire ; ni l un ni ' l'autre ne veulent souffrir que 1 Europe f se mêle de leurs affaires et de leur politique intérieure. Dans un accès de colère ils pourraient briser bien des choses fragiles : la Turquie n'est pas loin de la Serbie. C'est seulement si on les met en présence d'une menace sérieuse, s'ils croient l'existence même du pays en péril, qu'ils consentiront à laisser le gouverne- j ment capituler....