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La Femme dans la vie sociale, 1 juin 1938

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La Femme dans la vie sociale
1 juin 1938


Extrait du journal

En cas de calamités publiques Les Françaises au service du Pays Qu’il s’agisse d’une région dévastée par un sinistre inopiné, ou de conflits internationaux, ou de toute autre calamité publique, il est sage que les bonnes volontés et les compé tences féminines soient connues pour être mi ses à la disposition de l’autorité publique. Celle-ci doit savoir d’avance comment et sur qui elle peut compter pour « servir » à tel poste. Il était donc nécessaire que les divers grou pements dans lesquels les femmes françaises exercent actuellement leur activité sociale et civique puissent mettre à la disposition des pouvoirs publics un contingent de femmes dis posées à s’offrir le cas échéant pour remplir la fonction à laquelle elles sembleraient le plus aptes. Il était nécessaire qu’une union de ces di vers groupements, quels que soient par ail leurs leurs tendances et leurs buts immédiats, soit réalisée afin de présenter aux Pouvoirs Publics un ensemble ce h* ••-'•'U. organisé, des activités féminines dont ils pourraient faire état. Ce groupement des « Françaises au Service de la Nation » se constitue actuellement. La méthode souple qu’elle emploie et qui fait appel aux libres bonnes volontés est bien française. Elle est tout le contraire des procédés de mobilisation des femmes que, très sagement d’ailleurs, le Sénat a écarté autrefois d’un pro jet de loi sur l’organisation générale de la nation en temps de guerre. Et, ainsi, elle obtiendra plus qu’un embri gadement, tout en évitant de susciter une dangereuse psychose de guerre. Les femmes de chez nous s’inscriront d’autar.t plus nombreuses qu’-üec îc feront en toute liberté, qu’on fait appel à elles pour toutes les calamités publiques et qu’elles ne contractent pas un engagament absolu : d’au tres formes du service du bien commun pou vant au dernier moment les retenir : tels une maternité, le soin d’une vieille mère, etc. L’Union Féminine Civique et Sociale en en trant dans le groupement des « Françaises au Service de la Nation » sera heureuse de con tribuer à l’effort des femmes qui, notamment dans les circonstances actuelles, se rencon trent en un sentiment unanime d’amour de leur patrie et de volonté ferme de travailler dans toute la mesure de leurs forces à la faire vivre dans l’honneur, le respect de ses droits et de ses engagements. L’Union Féminine n’abandonne pas pour au tant son travail social et civique de plus en plus nécessaire. A ses adhérentes, elle deman dera, en leur faisant parvenir le questionnaire sur leurs capacités et leurs possibilités en cas de calamités publiques, d’intensifier en mê me temps leur dévouement aux objectifs poursuivis par PU.F.C.S. elle-même. Le plus grand service du Pays est encore de travailler d’une façon constante à instaurer un ordre social meilleur basé sur plus de justice et de charité et reposant sur des familles unies, stables et heureuses. U.F.C.S....
La Femme dans la vie sociale (1927-1959)

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