Extrait du journal

Cependant je suis très convaincu que les deux Chambres professent, à l’égard dos instituteurs, les sentiments de la plus entière bienveillance et que, a priori,, colles aborderont la discussion du budget avec la ferme résolution de faire quelque chose pour calmer le mécontentedeuil trop justifié des maîtres primaires et pour tenir enfin quelques-unes des promesses dont on fut toujours si prodigue à l'égard de ceux-ci. Ges dispositions cordiales ont été, d’ailleurs, formulées tout récemment par M. Chaumié lui-même, avec l’autorité qui s’attache naturellement il toute parole venant d’une bouche n ministérielle. Donc, les instituteurs peuvent et doivent avoir confiance : tout le monde les aime, on pense à eux sans cesse, on ne pense qu’à eux, dirais-je si je ne craignais d’être suspect d’exagération. Seulement, toutes ces intentions bienfaisantes no peuvent so réaliser qu’à prix d’argent, puisque aussi bien lest d’argent qu’il s’agit toujours en dernière analyse- Or, la vérité et une connaissance méso très superficielle de notre satiné tien budgétaire m’obligent à reconnaître qu’en ce moment c’est l’argent qui manque le plus....