Extrait du journal

Oui, doter les musiques de cadres solides, tout est là. Car, s’il est un cas où l’adage : « Tant vaut le cadre, tant vaut l’unité » se justifie pleinement, c’est assurément celui des musiques. Avec un bon chef et un bon sous-chef, avec un certain nombre de gradés chefs tle pupitres, professeurs et répétiteurs poutre grossissement des élèves et le perfectionnement des autres musiciens, -avec quelques soldats musiciens de carrière, on peut être assuré qu’une musique vivra d’une vie saine et robuste, capable de braver les crises de la libération des classes. Pour attirer el retenir ces gradés, il est indispensable de leur offrir une position pécuniaire et morale suffisante; que la moitié d’entre eux aient rang de sous-officiers; qu’ils puissent rengager el commissionner; que des avantages analogues el proportionnels soient accordés aux quelques soldats musiciens pourvus de la 1" classe. Si la question des galons sur les manches prêtait à discussion, qu’on couse ces galons au collet, comme autrefois et comme dans la garde....