Extrait du journal

Décidément, M. Henri Fonfrède est venu de Bordeaux pour être l’Attila du libéralisme, comme Petit-Jean était venu d Amiens pour être Suisse. Hier, nous avions à signaler la grande bataille qu’il avait livrée au représentatif dans la personne des principaux coryphées de cette honteuse déception gouvernementale; auparavant, c’était la célébrité de M. Thiers, qu’en deux coups d’article fulminant, il a démolie de fond en comble , taudis quelle elle avait coulé au libéralisme quinze ans d’efforts continus à établir ; aujourd’hui, c’est M. Dupin, le point culminant de la notabilité libérale, quel’Hercule bordelais a entrepris de terrasser; un peu plus, ce serait Apollon aux prises avec le serpent Pithon. L’arc est entore tendu dans ses mains, et si les traits qu’il lui promet dans un second article répondent à ceux dont le premier a vidé son carquois, il ne restera plus du dernier des Abencerages que le canut corlulu du personnel libéral....