Extrait du journal

voir dans sa conscience, elle brisait sa volonté. Elle détruisait les obstacles qu’avait entassés sa raison. Déjà Suzan ne, le premier, le plus impossible de tous, vivait sous le toit de la sirène, — cela ressemblait presque à un défi. Martial résistait encore, mais, il sen tait déjà la puissance do ce fatal engre nage — J’irai, se disait-il, puisque joie dois. Mais qu’arrivera-t-il ensuite ? Mes intentions sont sages, mais l’en fer n’en est-il point pavé ? S’il est vrai que j’ai me cette jeune fille, que va-t-il arriver ? Si, par imagination folle, par caprice de clicnle,—nos lecteurs ne sontûls pas nos clients ? — Hélène se sent attirée vers moi, quelles conséquen ces adviendra-t-il de tout ceci ? Car ma raison dit vrai, je le sens, je le sais, et le monde entier se dressera contre un tel mariage. Le résultat de toutes ces réflexions fut une capitulation de conscience en bonne et due forme dictée par une passion absorbante et d’autant plus dangereuse qu’on l’avait mieux contenue. Il est temps do l’avouer. Martial ai mait éperdument Hélène. Hélène adorait Martial....