Extrait du journal

La vague de baisse s’étend maintenant aux marchés de province de la plupart de nos régions. Elle allée tu toujours les me mes produits (bétail, volaille, fruits, légu mes notamment), c'est-à-dire ceux dont l’offre est normalement plus abondante à cette époque de l’année. Cette baisse a sa répercussion à Paris. Le président de lu chambre syndicale recon naît que lu bœuf de première et de deuxiè me qualité, qu'on vendait, il y a huit jours, 8 lr. 5U à U ir. 20 lu kilo, est tombé au prix de 7 ir. 40 à 8 fr. 2u, soit une baisse moyen ne de 1 fr. par kilo. Et il ajoute : « Sans nui doute, il faut s’attendre, étant donné la saison, à ce que la baisse accentue petit à petit. Dos lluctuations pourront se pro duire encore, mais d’une façon générale, la baisse est désormais certaine jusqu’à la fin de l’année. a> Les prix des œufs et des légu mes ont également fléchi d’une façon très sensible. Un ne comprend pas, dans ces conditions, que MM. les restaurateurs n’aient pas encore fait bénéficier leurs clients des cours actuels. La vague de baisse vient d’atteindre le centre lainier de Roubaix-Tourcoing. Le nombre des acheteurs qui, il y a deux mois, surpassait celui des vendeurs, se trouve réduit à sa plus simple expression. Une telle situation n’est pas sans provoquer dans les milieux industriels une profonde perturbation. La laine peignée, payée 95 fr. il v a six semaines, est péniblement vendue 65 francs. Les industriels affirment, toutefçis, que la baisse du tissu ne pourra, en raison des longues préparations que subit la matière première, se produire qu’à une assez longue échéance. Lee; acheteurs se réservent néa n moins....