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La France, 24 septembre 1906

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La France
24 septembre 1906


Extrait du journal

ble ; on voit que la ville n’est nullement occupée militairement, comme il a été. dit. Enfin, les négociations se poursuivent, de manière très active, à la mairie et à la préfecture. Ces négociations ont été entre prises sur l'initiative de l’administration préfectorale, d’accord avec le ministre de l'Intérieur. M. Tardiff, secrétaire général de la préfecture, a fait se réunir patrons et ouvriers. L’administration attend Je plus grand bien de cette mise en présence des patrons et des ouvriers. La détente est revenue. Toutefois, en maintient encore les précautions militaires, paire que ce matin se sont déclarées deux petites grèves partielles, qui atteignent la corporation des gantiers et des mégiissiers. On maintient aussi la troupe pour assurer la reprise jiu travail dans des conditions •d’entière liberté, et pour répondre au désir en ce sens manifesté par un certain nombre d’ouvriers qui ont l’intention de travailler la semaine prochaine, les typographes reprennent le travail. — Les victimes des grévistes. Grenoble, 22 septembre. La grève des typographes a pris fin hier à deux heures de l’après-midi ; mais les journaux n’ont pu paraître ce matin que sur deux pages. Les autres corporations reprennent suc cessivement le travail. Les maçons et char pentiers ont réintégré ce matin la plupart des chantiers. La ville est calme et l’on ne prévoit pas de troubles pour demain dimanche. Le soldat Mollier, du 140e d’infanterie, ianidé mardi par les émeutiers, agonise à l’hôpital militaire ; il n’était guère depuis lundi sorti du coma qu’au moment où le général Soeyr a attaché sur sa poitrine la médaille militaire. Quant au brigadier de cuirassiers, blessé mercredi soir au cours de la bataille de la rue de l’Hôpital, il gar dera un genou ankylosé ....

À propos

Lancée en 1862, La France était un quotidien suivant une ligne éditoriale à la fois libérale et favorable au Second Empire. Durant la Commune de Paris, le quotidien publia également une édition départementale imprimée à Tours. En 1874, Émile de Girardin, fondateur de La Presse et grand entrepreneur médiatique également proche d’Adolphe Thiers et de Gambetta, rachète le journal. Sur quatre pages, on y écrit de longs articles, en plusieurs parties, qui s’étendent parfois même sur plusieurs jours.

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