Extrait du journal

Nous croyons devoir le donner in extensif à nos lecteurs, son contenu étant du plus haut intérêt. On y verra l’exposé de la situation brillante dans laquelle est l’ive de Java, qui se trouve par là en état de venir au secours de la mère-patrie pour la somme de 22 millions de florins pour l’année 1840, formant par conséquent les deux tiers de la dette annuelle de l’létal, avec la certitude que ces subsides s’augmenteront d’une manière si considérable les années suivantes, qu’ils seront plus que suffisants pour payer la dette entière. On y verra de plus que le noble et vénérable monarque des Pays-Bas, dans un moment de besoins bressans, est venu au secours de l’état pour une somme de 10 millions. Nous bornons là nos remarques. L’éloquent discours n’a pas besoin de commentaires; le rejet du projet de loi n’en a pas moins été prononcé, et le ministre créateur de tant de richesses, qui doivent non-lieulament sauver la Néerlande d’une banqueroute, mais qui en peu d’années auront amorti l’énorme dette à la charge de ce pays, a pris le seul parti digne de lui ; il est rentré dans la vie privée. Les états-généraux déploreront un jour ce vote. Il est certainement prudent d’être exigeant pour les formes, mais dans le cas présent, il y avait des motifs bien plus purs sans doute à ne pas s’y arrêter et à suivre les sages conseils du noble ministre des Pays-Bas, à qui on doit tant de prospérité....