Extrait du journal

Paris, 29 octobre. — Au cours de la séance de nuit de la Chambre des députés, on a entendu 'M. Louis Ma rin qui a préconisé l’organisation de la paix par l’institution de tribunaux internationaux obligatoires et des sanctions. Il a félicité M. Herriot d’avoir ré uni à Genève les représentants de la Belgique, de la Petite Entente et de la Pologne pour les consulter. Il faut continuer. Les nations que nous avons aidées pendant la guerre, nous aurions dû les aider au point de vue financier et l'Europe s'en porterait mieux. Ces peuples seraient alarmés s’il n’y avait eu cet après-midi l’in tervention du président du Conseil en leur faveur. Il faut unir les peu ples qui nous aiment et ont combattu avec ne us. M. Herriot a dit alors : « Vous avez pu remarquer dans les récents événements diplomatiques, que je suis intervenu pour défendre les droits des nations. Cette doctrine a toujours été la mienne. » M. Marin a conclu : « La France n'a pas su défendre les traités. Elle doit être désormais le défenseur de l’ordre, et c’est ainsi qu’elle défen dra la paix. » i lOn a entendu ensuite M'M. Nogaro, Péri (communiste) et Monjauvis (communiste)....