Extrait du journal

et fidèle dévouement, toute leur inébranlable confiance dans un avenir réparateur. Iis ont pensé qu’ils ne pouvaient trouver de meilleures messagères poui vous dire qu'au parterre de France, il manque encore la fleur royale,dont vous nous faites admirer le charme souverain et respirer le délicat parfum. Vous êtes venue, Madame, au moment où passe,sur lo sol do France, un souffle de vio lence, d’arbitraire et de haine, auquel se môle une pensée de lâche abandon, suprême outrage à nos provinces perdues. Mais votre présence nous rappelle que notre Monarchie nationale conserve, pour des jours prochains, le sceptre de la justice et l’épée do l’honneur. Ce matin, à Mont martre, nous avons imploré avec vous. Madame, les bénédictions de Dieu, qui aime les enfants de France jusque dans leurs égarements. Qu’il me soit permis d’ajou ter que la prière des hommes c’est Faction, c’est la lu^'te.et vous pouvez dire à Monseigneur le Duc d’Orléans, que nous sommes prêts à faire notre devoir, tout notre devoir. Comme gage de notre résolution, nous vous offrons, Madame, et nos cœurs et uos bras, pour le ser vice de Dieu et du ltoi, que tout Français, un jour, trouvera doux et facile, au service de la Reine....