Extrait du journal

pouvoir stable et fort; car, nous le répétons avec conviction , là seulement est pour nous le salut do la France. (L’Hermine.) D1NAN, 21 mars. Il n’y a plus d’attermoiement p tssiblo. La société ne peut ainsi tester en équilibre entre deux forces contraires qui se combattent. Aidons à la force qui la pousse vers le bien, et alors tout sera sauvé. Nous ne pouvons encore prononcer de noms propres pour les candidatures à l’Assemblée législative ; mais on peut être assuré que les candidats qui sortiront dis rangs do la droite, répondront aux besoins impérieux que nous venons de signaler. Ainsi, il y a trois grands principes sauveurs do ce pays, et qui seront comme le résumé de la profession de foi de nos candidats ; nous voulons parler du suffrage universel, de la li berté de l’enseignement et de la décentralisation administrative. Ce n’est pas d’aujourd’hui seulement et pour les besoins du moment, on le sait, que nous demaudons le droit de vote pour la nation tout entière, que nous réclamons, pour les pères de famille, la faculter do donner à leurs enfants des maîtres de leur choix, que nous nous élevons contre la prépondérance asservissante et anti-nationale de Paris, qui force la France à se courber devant les révolutions qu’il lui plait de faire. Les hommes do 1a droite ont cot avantage sur les autres opinions politiques qui ont divisé Jlo pays, d’avoir mieux jugé la situation, d’avoir mieux apprécié la gravité du mal, ot d’a voir indiqué le remède avant même que la maladie révélât toute son intensité. Si, plus tard, les opinions dissidentes ont re connu que le suffrage universel devait amener la fin de nos di visions en donnant la parole à la France, que la liberté de l’en seignement devait rendre à l’éducation son caractère religieux et moral dont elle a été dépouillée par l’enseignement officiel, que le piys serait rendu à lui-même, à son libre arbitre et à ses instincts généreux, par la décentralisation, aux hommes de la droite appartient du moins l’honneur d’avoir les premiers proclamé et revendiqué ces principes. Si donc l’intelligence politique, comme les sentiments géné reux, les idées d’ordre et do véritable liberté doivent avoir une large part dans les candidatures qui vont se produire et, par suite, dans les rangs de l’Assemblée législative, aucune opinion ne se trouve, sous co rapport, dans dos conditions plus favo rables que l’opinion de droite. Ce n’est point assurément une vaine jactance qui nous porte ainsi à rappeler les titres de l’opinion ae droite à la confiance du pays; c'est la justice que nous réclamons pour tous. C’est à la conscience des électeurs que nous en appelons ; qu’ils prononcent ! ( Impartial de Bretagne.)...