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La Journée industrielle, 15 janvier 1939

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La Journée industrielle
15 janvier 1939


Extrait du journal

Certes, M. Dubreuil, qui oppose à Marx nos Saint-Simon, Fourier et Proudhon, ne nous convainc pas de la pertinence et surtout de l’actualité des doctrines de ces derniers. Il nous parle de « l’action directe », à laquelle il croit, en des termes idylliques propres à faire rêver le Gustave Hervé d’avant la guerre... D’autre part, en requérant le syndicalisme d’ouvrer dans le sens de la « suppression du salariat » comme le voulait la charte d’Amiens, on sê demande comment il peut concilier une telle exigence avec le caractère « apolitique » de l’organisation ouvrière qu'il rêve. Mais, ces objections faites, les idées qu’il exprime sont de celles qu’il faudra méditer et utiliser si l’on veut construire l’ordre social nouveau. On y trouve particulièrement mise en valeur cette notion de la variété infinie des métiers et des techniques que les politiciens perdent si souvent de vue et sans laquelle on ne peut rien faire d’utile en la matière. Car l’édifice social devra être varié dans ses parties comme l’est l’activité humaine elle-même ; qu’il s’agisse de salaires, de durée du travail, de loisirs, de rendement, c’est l’infinité des cas particuliers qu’il faut examiner....
La Journée industrielle (1918-1940)

À propos

La Journée industrielle, journal financier politique quotidien est un quotidien de la presse industrielle de l’entre-deux-guerres. Fondé par E. Bernard Percy en mars 1918, il va donner le ton en matière d’information industrielle, avec un tirage à plus de 20 000 exemplaires en 1918.

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Données de classification
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