Extrait du journal

socialistes ne lui donneront jamais, car ils vivent de la guerre, des querelles, des divisions. A ce point de vue, la politique leur offre de précieuses ressources ; mais, seule, réduite à ses propres forces, cette aimable personne ne réussirait peut-être pas complètement à déchirer un peuple, ou, du moins, à éterniser ses déchirements. Il viendrait une heure où les diverses classes de la société, fatiguées tour à tour d’aventures et de représailles, où les partis eux-mêmes, désabusés d une lutte inutile, s’aviseraient que le jeu n'en vaut pas la chandelle et qu’en s’échauffant ainsi ils font un métier de dupe. 11 viendrait une heure, enfin, où, le bon sens reprenant ses droits, on planterait là cette décevante politique, bonne tout au plus à nourrir les farceurs de la défense républicaine. Pour perpétuer, pour éterniser les dissensions et la guerre, il faut que la religion s’en mêle ; alors, le compte y est. Aussi, le public a-t-il beau soutenir qu’il n’est pas nécessaire de mettre tant de théologie dans le budget, ceux qui vivent de la politique en mettent tout de même, et le plus qu’ils peuvent, et embrouillent une question qui est, cependant, la plus simple de toutes....