Extrait du journal

Non* entrons dans la période des distributions de prix, des récompenses, des discours adressés à la jeunesse, et les lauriers de 1 antiquité vont couronner une notable quantité de jeunes fronts. Notre époque, qui rompt volontiers avec les plus vt-nvrablea traditions, raille souvent ces joies des lauréats et tient pour assez frivoles et inutiles les prix de collège et mime les titres universitaires et autres conquis par les examens. J'entends souvent dire que les diplômes ne servent de rien et que ! essentiel est de savoir se débrouiller dans le monde, chose qui ne h apprend pas dans les livres. Il ne me parait pas que ce dédain soit toujours assez justifie. Je reconnais, il est vrai, que le tétin, comme disent les Chinois, grands fabricants de mandarins et qui passent des examens pour tout, crée une liiérarehie un peu factice des hommes.On pont être un homme parfaitement dépourvu u de diplômes et n'en être uhs moins pour cela un homme remarquable et un citoyen utile. 11 est encore fort exact et «i expérience constante que certains « forte on licite » n'ont jamais rien lait de bon, même dans les lettres, et que nombre de lie lies fleurs universitaires n'ont donné que des « fruits secs ». Mais il ne faut, en rien, se montrer trop absolu, h il est absurde de penser qu’un homme ne saurait avoir de valeur qu'eu ayant connu les succès de collège et passe maint examen. il n'est pas moins absurde de nier que ces succès et ces titres ne soient très souvent un heureux présagé d'avenir et une base solide pour un futur développement intellectuel....