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La Liberté, 24 février 1939

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La Liberté
24 février 1939


Extrait du journal

Or, tout à coup, nous voyons fleurir une série de conflits. C’est d’abord le conflit du bâtiment qui rebondit. Les vieux syndicalistes comme Cordier, Minot ont été victimes de l’ostracisme des colonisateurs ; ils n’ont pas voulu abandonner leur esprit d’indépendance pour accepter d’être liés aux communistes à l’intérieur du bureau fédéral. Leur départ a jeté le trouble chez les travailleurs du bâtiment Les défaites subies par les communistes dans les derniers conflits ont montré tout le sectarisme et l’incompréhension des dirigeants actuels de la fédération du bâtiment. Cordier et Minot ne veulent à aucun prix être considérés comme des ennemis de la classe ouvrière, ils s’en défendent avec quelque vigueur, et ils ont raison. Puis apparaît le conflit des charbonniers de Rouen, où là encore les colonisateurs ont monté contre le syndicaliste Poupion une cabale identique à celle qu'ils ont tentée contre Ferri-pisani et Pasquini. Les mêmes méthodes qu’en 1920 VRAIMENT, les communistes n’info-...
La Liberté (1865-1940)

À propos

La Liberté est un quotidien fondé en 1865 par Charles Muller, publiciste et polémiste. En 1866, il est acquis par Émile de Girardin, qui quitte sa fonction de directeur à La Presse pour le diriger jusqu'en 1870. Considéré comme l’un des concepteurs de la presse bon marché, il va sauver le titre en faisant passer son prix en dessous du prix de revient, et en inventa un nouveau cadre : il réduit la taille des articles, et intégra des rubriques uniques de sports, d’actualités régionales ou de littérature.

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