Extrait du journal

station, et pour mieux accentuer son mécontentement, le prince n'a pas voulu donner la main au président de la délégation, M. de Forkcnbeek, l’ami de Frédéric III, décoré de la main de cet empereur lui-même et honorablement cité dans le Taycbuch. La phrase qui est l’objet de commentaires, est celle où Guillaume 11 se plaint que « pendant qu’il s’exposait à toutes sortes de fatigues pour assurer la paix et la prospérité de l’Allemagne, les journaux de Berlin ont soumis les affaires de sa famille à une discussion telle qu’aucun particulier n’en a jamais toléré de semblable. » ("est de cette «apostrophe énigmatique que l’on demande l’interprétation. La vérité est que si la mémoire de Frédéric 111 a été vilipendée, c’est dans le rapport de M. de Bismarck, relatif aux poursuites à intenter contre les éditeurs du Tacjebuch, et si la réputation de l’impératrice-mère a été outragée dans des pamphlets odieux, lest la police ministérielle qui a laissé faire, si même elle n’a pas encouragé ces obscénités. L’empereur peut avoir visé les progressistes qui font l’éloge de son père, auquel «-as il trouverait cet éloge déplacé, — ou les conservateurs, auquel cas il blâmerait implicitement son Mentor. Au fond de tout cela, il n’y a qu’une légèreté de plus commise par un homme qui est encore jeune et qui n’a pas d’expérience....