Extrait du journal

tentira comme un clairon et si elle réveillera comme l’oliphant les bois, les monts et les plaines. » Ce que je sais, c’est que beau coup de pays de France en sont à peu près au point où ils en étaient au temps où les nautes parisiens élevaient un autel à Tibère Auguste, au temps où la parole du Christ n’avait pas encore été prêchée dans les Gaules. » La trace s’efface peu à peu de ce que le Christ est venu apprendre aux hommes, et nous nous heurtons maintenant à une indifférence plus inquiétante peut-être que l’hostilité violente d’autrefois. » Nous voyons la lumière du Christ décroître sur nos villages comme nous voyons décroître la lumière du soleil, à l’approche du crépuscule, quand nous venons nous asseoir sur un banc de notre modeste jardin de presbytère afin d’y achever notre bré viaire. » En certaines régions nous n’avons plus même un seul journal pour nous défendre... Les catholiques générale ment ne sont pas riches, mais quel ques-uns avaient autrefois de la bon ne volonté et aidaient ceux qui vou laient combattre. Malheureusement, l’argent qui aurait pu servir pour la lutte a été attiré, drainé, intercepté, absorbé par les Congrégations qui ne pensent qu’à leur œuvre à elles, qui ne rêvent que de s’agrandir et de faire construire des bâtiments qui sont toujours coûteux et souvent bien inutiles. »...