Extrait du journal

La Chainl>re a élu hier, dans ses bureaux, une commission chargée d’examiner la si tuation créée par la crise viticole qui sévit à travers la France. On trouvera plus loin la composition de cette commission. On y verra les noms de la plupart de ceux qui ont le plus violemment pousse au vote de la loi néfaste de décembre dernier, dite loi des boissons. C’est dire que l’on peut pré dire déjà ce que fera cette commission : elle ne fera rien. On sait, d’ailleurs, comment et en quelles circonstances sa nomination fut décidée. Après quatre jours de débats sur la crise viticole, la Chambre se trouva, vendredi soir, en présence de dix-huit ordres du jour. 11 se faisait tard, les trains emportant les députés pour les vacances du samedi allaient partir ! Se mettre à discuter cette douzaine et demie d’ordres du jour, c’était prolonger le débat do deux heures. Aussi la majorité ne trouva-t-elle rien de mieux que de décider qu’une commission serait chargée de rechercher quelle était la meil leure de ces moti( ns. Très judicieusement, un députe de la Charente-Inférieure, qui venait de pronon cer un excellent discours, l’honorable M. Roy de Loulay, demanda la nomination d’une commission extra-parlementaire. La proposition do M. Roy do Loulay ne fut point adoptée, mais, pour bien lui urouver...