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La Libre Parole, 17 mars 1921

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La Libre Parole
17 mars 1921


Extrait du journal

les résultats de la Conférence de Londres comme le plus grand bien que nous pou vions retirer d’une situation grave à coup sûr, mais néanmoins digne d’exciter t’envie de toutes les autres nations. Méfiante pour tant, la Chambre a été rapidement conquise par l’orateur. Il aurait pu lui faire accepter n’importe quoi, d'autant plus que le prési dent du conseil’ faisait honneur au Parle ment de lui avoir indiqué son rôle. — J’avais cru comprendre, a-t-il dit, que la Chambre avait considéré comme un avantage réel l’unité de front des Alliés en face de l'Alle magne et qu’il fallait maintenir cet avantage el même l’élargir à Londres. J’avais compris aussi que des sanctions ri goureuses -devaient être envisagées au eus où l'Allemagne se déroberait encore. Je considérai donc comme un devoir de loyau té de dire à nos Aillés : X'oilà le mur auquel je suis acculé ! Comment rester insensible à cet hommage détourné ! Cependant M. Briand ne dira pas que les résultats dé la Conférence dissipent toutes les inquiétudes : mais comment n’aurait-il pas constaté l’effet moral de notre victoire, produit sur le monde entier par la présence, de nos soldats sur la rive droite du Rhin ? Ce. qu’on à décidé à Londres, M. Briand a nous le dire en parlant des sanction? militaires et des sanctions économiques. Son discours, fréquemment applaudi par î’extrême-gauche en même temps que par le reste de la Chambre, est destiné en partie à sc faire entendre du peuple allemand. Sanctions militaires — Les Allemands n’ayant pas accepté tes r cords de Paris se sont vu, dit-il, signifier d sanctions de deux ordres. Les sanctions militaires devaient être à la fois les plus efficaces et les moins coûteuses. 11 fallait tenir compte de la situation de ce payé a

À propos

Fondée par le polémiste Édouard Drumont en 1892, La Libre Parole était un journal politique avançant des prétentions « socialistes », quoique son anticapitalisme populiste marqué se nourrissait essentiellement de liens présumés entre le capital et la communauté juive. Le journal répandait un antisémitisme virulent à travers de brutales diatribes et des unes sensationnalistes dénonçant quotidiennement des « conspirations ».

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