Extrait du journal

maître d’êtndés, il ne convient pas à des élus du peuple d’être traités en écoliers. Il ne leur convient pas d’admettre que, sous le faux prétexte de conciliation, des menaces proférées à la tribune par le représentant du gouvernement restent sans sanction ; autre ment on sera en droit de croire que, doré navant, quand le préfet prend des engage ments solennels, il ne fait que des promesses en l’air... La vérité, c’est que le préfet a usé d’un faux fuyant ; qu’il n’a pas osé me poursuivre et, pour dire le mot, qu’il a eu peur. Il savait que le Parquet n’aurait pu m’en voyer que devant le jury, où la preuve est admise — et que, là, j’eusse apporté les docu ments qui justifient les accusations que, de puis deux ans, j’ai pu impunément formuler contre le premier magistrat déshonoré de la République...