Extrait du journal

Le peuple des villes et des campagnes est l’élément le plus vivant, le plus ardent de la démocratie. 1! en constitue, comme on dit, l’aile marchande. Il ne saurait être question, à celte heure, de reprendre les querelles et les luttes de partis. Mais, pour la conduite même de la guerre, est-il possible de ne connaître une partie quelconque de la nation que pour lui imposer des obligations ? Toutes les catégories de citoyens ne doivent-elles pas, par l’entremise de leurs représentants, participer à la direction des affaires publiques quand la France joue son destin ? C’est ce qu’on appelle l’union. La Chambre, par ses voles d’unanimité, en a donné l’exemple, elle en a affirmé la nécessité !...