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La Patrie, 4 juillet 1870

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La Patrie
4 juillet 1870


Extrait du journal

La question politique soulevée par la pétition des princes d’Orléans a été traitée ici sans réticences, sans ambages ; il a été clairement démontré que l’ramifié, si respectable qu’elle fût, que la sympathie, si méritée qu’elle apparût, ne pouvaient jouer un rôle en cette affaire, et qu’elles devaient céder le pas, non point à la raison d’Etat, mais à la sécurité publique, au calme, à la paix. En dotant généreusement les familles souveraines de tous ces privilèges que la foule envie et admire, la Providence, toujours juste alors même qu’elle parait le plus partiale, a dû leur refuser ce bienfait de pouvoir être utilement servies dans l’adversité, par l’amitié et la reconnaissance. tandis qu’un homme de condition ordinaire, tombé dans le malheur, peut être relevé et rehaussé à sa position première par les efforts d’un ami, le prince déchu peut chercher des consolations au cœur de ceux qui lui sont bravement fidèles; il n’y doit point chercher d’appui...
La Patrie (1841-1937)

À propos

Fondé en 1841 par Auguste Lireux, La Patrie, journal quotidien, politique, commercial et littéraire est un quotidien d'information générale du Second Empire. Considéré comme un journal pro-impérial, il fut racheté par l'homme politique Théodore-Casimir Delamarre en 1844, aussi propriétaire de La Commune et L’Esprit Public, qui en fit un journal du soir.

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Données de classification
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