Extrait du journal

M. Trarieux, qui joue au Guignol dreyfusien les grandes utilités, semble s'être fait une spécialité des consultations in entremis. On n’a peut-être pas oublié la lettre qu’il écrivit au ministre de la justice la veille du procès Esterhazy; hier, veille du procès Zola, il y est allé encore de sa petite consultation, qui n’est qu'une réédition de sa première lettre et dont il n’y a rien à retenir, sinon cette indication qui n’est pas pour nous déplaire : si le syndicat a fait donner cet avocat des agonisants, c’est qu’il considère la cause comme irrémédiablement perdue....