Extrait du journal

La lutte continue toujours entre Paris et Versailles, c’est-à-dire entre la Franc.' et la France. Voilà cinq grands et terribles jours que des mitrailleuses françaises soustraites à grand’peine aux Prussiens tannent contre des Français. Ceux qui, il y a trois mois, supportaient ensemble les hoireursdu siège, se soutenaient mutuellement, se serraient les uns contre les autres, tous crûs frères d’armes ne sont plus aujourd’hui que des ennemis acharnés, et deux parties du grand peuple se massacrent pour la possession d’une ville, comme ces misérables princes que nous voyons, < liez les nations anciennes ou dans les peuplades barbares, s’entr’égorger pour gravir les degrés d’an tronc....