Extrait du journal

- etPÊtm Tà*«tA«ftçoEs Paris, 3 mai. La majorité de la commission de permanence et plusieurs députés conservateurs se sont réunis hier à Paris. Les paroles et les dispositions de M. Thiers y ont été commentées. L’impression générale était que M. Thiers ne modifierait pas son attitude. Dans les conversations particulières l'opinion paraît pré valoir qu’un changement politique était absolument commandé au président de la République ; le pays ne comprendrait pas que le gouvernement s’obstinât à suivre un courant qui conduit la France à sa ruine. La situation commande à l’Assemblée une attitude calme et résolue dans sa lutte contre le radicalisme, que favorise une politique énervante. La réunion a ensuite jugé que l’Assemblée doit seule décider ce qu’il faut faire ; elle pense que la commission de per manence doit persister dans le silence et réserver ; l’Assemblée l’indication de la politique qu’il convient de suivre. La réunion, enfin, a résolu qu’on ne dé clarerait pas dans la commission les raisons de ce silence, et a décidé qu’il n’y avait pas lieu de convo quer l’Assemblée....