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La Petite Gironde, 20 mai 1907

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La Petite Gironde
20 mai 1907


Extrait du journal

Voici maintenant tout un lot de réclama tions diverses. L’un de mes correspondants voudrait qur l’on créât des abonnements de trois mois, et il do*ne pour raison qu’ayant cinq enfants (tous mes compliments à ma dame !), tous en âge de payer entrée entiè re, il serait bien aise de prendre pour 115 francs, par exemple, sept abonnements de trois mois, à 15 francs l’un, pour juillet, août et septembre. Cela lui ferait 65 francs d’économies, qui ne sont point à dédaigper. J’en demeure d’accord ; mais le malheur, C’est que ces abonnements de trois mois équivaudraient pour le budget de l’Expositeuo à une perte presque complète des abon nements complets. Car tout le monde, ou presque, s’abonnerait pour trois mois, et non pour six mois, si cela coûtait moins cher. L’intérêt des famille* nombreuses est à considérer, mais la question budgétaire est également sérieuse. Voici maintenant un lecteur que se plaint, ayant payé un franc pour entrer à l’Exposi tion, d’être encore obligé de payer deux sous s’il veut s*y asseoir, soit pour prendre du repos, soit pour écouter la musique. ôrSi l’entrée de l’Exposition était gratuite, ‘dit-il, je comprendrais que l’on nous-y fit payer le droit de reposer la partie la plus charnue de notre individu, mais puisqu’il n'en est rien, je voudrais que cet abus ces sât- » Il n’y a point là d’abus, c'en déplaise à mon correspondant. Une Exposition n’est pas un théâtre, et le droit d’y entrer n’im plique pas le droit d’y être assis gratuite ment. La location des chaises est cédée à un fermier, qui paie lui-même, et qui fait payer. Il en est de même à toutes les Ex positions. Tout ce que l’on peut faire, et on doit le faire, c’est d’installer des bancs, le . plus nombreux possibles, à l’usage des séants pauvres, mais honnêtes, qui veulent se reposer gratis. Voici maintenant la plainte d’un homme...

À propos

Au début simple déclinaison à prix modique du journal La Gironde, La Petite Gironde devient de plus en plus autonome à la fin des années 1880, lorsque sa diffusion dépasse – et de très loin – celle de son vaisseau-mère pour atteindre les 200 000 exemplaires à l'orée de 1914. Centriste modérée à l'origine, sa ligne éditorialse se droitise au fil des ans, jusqu'à devenir proche de celle de L'Action française dans l'agitation de la Première Guerre mondiale. Sans surprise, le journal sera collaborationniste en 1940, puis interdit en août 1944.

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