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La Petite Gironde, 21 octobre 1882

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La Petite Gironde
21 octobre 1882


Extrait du journal

séances successives, les bonapartistee ont refusé de parti ciper à l’élection du bureau, et la session n’a pu avoir lieu. Toutes les affaires du département sont, par suite, en souffrance, et le budget départemental, en particulier, n’a pu être dressé. « En cet état, lit-on dans le Rappel, le gouvernement s’est demandé s’il y avait lieu de dissoudre cette Assem blée pour mettre fin à cette situation troublée. La loi du 10 août 1871, dans son article 36, donne au pouvoir exécu tif le droit, durant la prorogation des Chambres, de dis soudre un Conseil général déterminé par un simple dé cret, mais à la charge de convoquer les électeurs pour élire de nouveau le Conseil pour le quatrième dimanche qui suit la dissolution, et de le réunir de nouveau le se cond lundi qui suit l’élection. » Mais le ministre de l’intérieur, avant de recourir à ce moyen extrême, a préféré recourir à une dernière convo cation. Le Conseil général de la Corse sera invité à se réunir dans quelques jours en session extraordinaire pour remplacer la session ordinaire qu’il n’a pas tenue. » Si la majorité réactionnaire refuse de siéger, on aura recours à la dissolution: mais, à ce moment, les Chambres seront réunies, et c’est à elles que le gouvernement devra demander l’autorisation d’operer la dissolution. La loi du 10 août 1871. en effet, exige, dans son article 35, que, durant la session des Chambres, le Conseil général ne puisse être dissous que par une loi. Depuis douze ans que la loi sur les Conseils généraux existe, les dispositions sur la dissolution n’ont été appliquées qu’une fois : c’est au Conseil général des Bouches-du-Rhône qu’elles l’ont été en 1874. »...

À propos

Au début simple déclinaison à prix modique du journal La Gironde, La Petite Gironde devient de plus en plus autonome à la fin des années 1880, lorsque sa diffusion dépasse – et de très loin – celle de son vaisseau-mère pour atteindre les 200 000 exemplaires à l'orée de 1914. Centriste modérée à l'origine, sa ligne éditorialse se droitise au fil des ans, jusqu'à devenir proche de celle de L'Action française dans l'agitation de la Première Guerre mondiale. Sans surprise, le journal sera collaborationniste en 1940, puis interdit en août 1944.

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