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La Petite Gironde, 30 mars 1921

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La Petite Gironde
30 mars 1921


Extrait du journal

surveillée par la Commission des ré parations, l’Autriche serait surveillée par le Comité financier de la S. D. N. C’est ce Comité qui prendrait en gar de les tabacs, les douanes et les autres revenus sur lesquels l’Autriche em prunterait. La créance des réparations serait mise de côté pour quinze ou vingt ans, et quant à l’hypothèque que les alliés ont prise sur toutes les res sources de l’Autriche, elle serait sus pendue. La France ne compte pas recevoir beaucoup de millions de l’Autriche, et à première vue tous ces arrangements ne nous intéressent que d’une maniè re assez lointaine. Cependant, le pro jet qu’on étudie actuellement à Paris pose pour nous trois questions d’or dre pratique : 1. L’Autriche, où un bon nombre de Français avaient placé avant la guerre une partie de leurs économies, a-t-elle chance de trouver du crédit et de se relever grâce au projet actuel ? Oui, il existe des chances assez sérieuses...

À propos

Au début simple déclinaison à prix modique du journal La Gironde, La Petite Gironde devient de plus en plus autonome à la fin des années 1880, lorsque sa diffusion dépasse – et de très loin – celle de son vaisseau-mère pour atteindre les 200 000 exemplaires à l'orée de 1914. Centriste modérée à l'origine, sa ligne éditorialse se droitise au fil des ans, jusqu'à devenir proche de celle de L'Action française dans l'agitation de la Première Guerre mondiale. Sans surprise, le journal sera collaborationniste en 1940, puis interdit en août 1944.

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