Extrait du journal

■ La grande voix du Maréchal, qui ne s’était pas élevée depuis longtemps, vient de retentir de nouveau à un moment où nous avions particulièrement besoin de l’en tendre. A l’heure où les forces mauvaises, qui ont juré la perte de notre malheureux pays, mettent tout en œuvre pour troubler les consciences, à l’heure où nos souffrances augmentent, nous nous retournions tous d’instinct vers celui qui sait à la fois nous parler le langage du chef et le langage du père. , Et, une fois de plus, le Maréchal a trouvé dans sa ferme raison et dans son grand cœur les mots qu’il fallait pour nous rendre courage et nous montrer la route. Son message constitue une série de condamnations, d’affirmations et d’exhortations, qui viennent A leur heure et qui sont d’une haute portée : Condamnation de l’attentirme et affirmation de la nécessité d’un choix. Condamnation des chefs rebelles et de l’émigration. Condamnation dés méthodes de guerre injustifiables de ceux qui, après avoir été nos alliés, massacrent sans pitié et sans nécessité nos populations civiles. Condamnation du régime qui a perdu le pays. Affirmation d’un programme social tendant à suppri mer radicalement la condition prolétarienne. Affirmation de la nécessité d’un régime d’autorité. Affirmation de la réalité affreuse du péril rouge et de la barbarie communiste. Exhortation émouvante à la nation et en particulier à la jeunesse et affirmation de la nécessité d’accueillir les épreuves avec discipline pour les rendre fécondes. Enfin et en résumé, approbation entière et sans ré serve de la politique du président Laval. Eh I oui, il faut choisir. Mais le choix s’impose de luimême après de telles paroles. . Pour nous, qui avons choisi depuis longtemps, quel réconfort de constater une fois de plus que notre choix est celui du Maréchal. Avec lui. derrière lui, de tout notre cœur et de toutes nos forces, nous continuerons à combattre « pour la France et son avenir.» Lonls VALETON....