Extrait du journal

politiques n'ont jamais été contestés-çar personne. Voici en quels termes ils étaient proclamésle 4 décembre 1830 par M. le duc de Broglie , rapporteur du projet de loi sur le cautionnement, le droit de timbre et le port des journaux, dans la comparaison qu'il faisait des feuilles françaises aux feuilles anglaises et américaines : a Les débats des chambres, les débats judiciaires, au lieu d'être tronqués ou mutilés par l'esprit de parti, y sont reproduits dans toute leur étendue. Appelés, par la diver sité des objets dont ils traitent, à s'adresser à dès lecteurs de toutes les classes, et plus ou moins à des lecteurs de toutes les opinions, les journalistes ont intérêt à garder une" certaine mesurera s'exprimer avec une cértaine mo.dération, à ne pas dépasser certaines bornes. Quiconque comparera les journaux anglais et américains avec les ; journaux français, s'assurera de la vérité.de ces assertions ; guiconque comparera les journaux, français de grand format avec les petits journaux, en sera plus convaincu encore. » duc de broglie, ràpportéur. » Rapport a la chambre des députés. 1842. « Ce n'est pas une opinion dénuée de fondement que celle qui attribue, en partie notable, l'inexactitude, la par tialité des journaux, aux limites naturelles dans lesquelles les renferme l'impôt du timbre. Quand il n'est pas permis de tout dire, et qu'il faut de toute nécessité sacrifier ou mu tiler, il est assez naturel de choisir pour victimes ceux qui nous plaisent le moins ; quand on ne peut pas être juste tout à fait, il n'y a qu'un pas à faire pour ne pas l'être du tout ; quand il faut nécessairement remplir un espace, et qu'on ne peut y loger la vérité et la raison, on y met de la légèreté et du mensonge » Sans entrer ici plus profondément dans ce grave point...