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La Presse, 16 février 1894

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La Presse
16 février 1894


Extrait du journal

peuvent ne pas vous, intéresser, c'est pour bien vous montrer que • j'avais quelques raisons de redouter lâ police, qui va frapper à tour de bras sur tous les révolutionnaires qu'elle connaît, actifs ou non. Je me soucie fort peu de faire des se maines, peut-être des mois de prévention avant l'arrestation des auteurs véritables de l'explosion du 8 novembre. L'exemple de Bricou et de sa femme, in carcérés depuis le mois de mai, n'est pas fait pour me rassurer. Croyez à mes regrets les plus sincères d'être forcé de vous quitter en plein travail, au moment où ma collaboration aurait pu vous être plus efficace qu'au début, mais vous jugerez, je n'en doute pas, que je suis victime du fatalisme des événements comme Ortiz l'a été lui-même. Én terminant, permettez-moi de vous re nouveler mon profond chagrin de quitter ainsi un chef de maison que je ne considé rais déjà plus comme un simple patron. Espérant que vous ne me garderez pas rancune, mais plutôt que vous comprendrez ma'-situation; je vous prie d'agréer, Mon sieur Dupuy, l'assurance de ma profonde estime. Je yous serai reconnaissant de présenter à Madame votre mère mon respectueux sou venir....

À propos

La Presse, fondé en 1836 par Émile de Girardin, fut l’un des premiers grands quotidiens populaires français.

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