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La Presse, 17 avril 1920

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La Presse
17 avril 1920


Extrait du journal

treint ; ils ont généralement été brefs ; on eût. dit qu'ils avaient à cœur d'affirmer leur Jouable désir de condenser leurs observa tions au lieu de les délayer, comme c'était naguère la fâcheuse coutume. Il convient d'en faire la remarque, car elle est tout à l'éloge de cette Chambre. Les débats y gagnent à la fois en tenue, en clarté et en rapidité. Ce que Boileau disait de la production littéraire : Qui ne sut se borner ne sut jamais écrire, est également applicable à l'éloquence. On peut exprimer beaucoup d'idées en peu de mots, et les auditeurs qui ne se laissent pas griser par la musique des périodes ont pu souvent constater que les orateurs qui mettent le plus de phrases dans leurs ha rangues ne sont pas,. en général, ceux qui y mettent le plus de pensées. LE DÉMOBILISÉ....

À propos

La Presse, fondé en 1836 par Émile de Girardin, fut l’un des premiers grands quotidiens populaires français.

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