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La Presse, 22 décembre 1836

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La Presse
22 décembre 1836


Extrait du journal

Que le pays soit prêt à donner son dernier homme et son dernier' ecu, lorsque l'indépendance et les libertés nationales sont rêetLemmt en cause, nous le comprenons, et nul n'y applaudit plus que nous. Il r n'est pas un seul citoyen français qui réclamerait alors contre la grandeur des sacrifices*; il n'eu est pas un seul qui ne fût disposé à faire de son corps un rempart à là dignité et aux lois de sa patrie. Mais s'en aller, comme de nouveaux redresseurs de torts, guerroyer çà et là, un peu par intérêt national si l'on veut, mais beaucoup plus par fantaisie, par entraînement, par vanité ou par esprit de parti; chercher les aventures et les coups, avec la perspective à peu près certaine de n'en retirer qu'une gloire stérile; prodiguer le sang et For de. la France aux venelles belliqueuses de~: certaines gens qui font de la'question de guerre une question de portefeuille, c'est à quoi les hommes graves et les bons citoyens ne souscriront jamais. Un peuple est plus respecté, quoiqu'on en dise, quand il réserve ses forces pour les grandes circonstances que lorsqu'il les ëparpilie étourdiment dans toutes les querelles de ses voi-...

À propos

La Presse, fondé en 1836 par Émile de Girardin, fut l’un des premiers grands quotidiens populaires français.

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