Extrait du journal

Ah i l'on a fait payer aux infortunés propriétaires leur absolutisme d'autrefois et !e caricaturiste ne pourrait plus à présent les représenter comme jadis sous la forme d'un vautour arrogant et rapace. Le vautour aujourd'hui serait bien déplumé. Car ce qui résulte de toutes tes lois votées jusqu'à ce jour, c'est la suprématie absolue du locataire et sa revanche, éclatante sur le propriétaire. Le locataire est maître de rester éternellement dans le local qu'il occupe et il dépouilla ainsi te propriétaire de ce qui constituait jadis l'essentiel de son droit de propriété, c'est-à-dire de disposer de son bien à son gré. Cela était peut-être nécessaire, mais seulement jusqu'à un certain point et il semble bien que ce point ait été dépassé. N'est-on pas ailé, à ce qu'on raconte, jusqu'à donner aux juges des instructions leur enjoignant'de toujours donner raison au locataire contre son adversaire ?... On voudrait ne pas croire possible une chose si peu à 'l'honneur de la justice et cependant certains faits semblent bien prover que les propriétaires n'ont rien à attendre d'elle. Ainsi ié démontre l'anecdote suivante :...