Extrait du journal

| factieux accusent sans savoir, que tous les iustrutnens leur plaisent quand ils frappent. » Alais c’est AL Thiers qui a la parole; c’est lui, ministre responsable, qui vient dire au public : si la question d’O rient a été embrassée dès l'origine avec une ardeur étourdie, ce n’est pas par moi ; si elle a été désertée ensuite avec une honteuse frayeur, ce n’est pas par moi. Et par qui donc ? l'ar qui ? le malheureux ne l’a dit que trop, et il ne s’est pas rencontré un écrivain dynastique un peu propre qui ait retourné l’argument, saisit le fouet vengeur, et préparé les remords par le châtiment le plus sévère ! » Voyez donc comme ils la servent celte monarchie qui a tout leur encens ! Ce jugement est parfait et ces pcrsifllages sont pleins de bon sens. Ni le Journal des Débats, ni le Consti tutionnel ne peuvent rester dans les termes oit ils en sont venus, Il faut que la querelle soit vidée; c’est plus que la querelle de M. Cuvillier-Fleury et de M. Thiers, c’est la querelle de la Révolution avec elle-même, c’est la querelle primitive du quoique et du parce que ; querelle qui va h la raison des choses, et h la satis faction définitive de la conscience publique : car enfin il faut que la France sache le vrai mot de 1830, et si ce mot est un mot de révolution ou de comédie. Nous attendons la réplique de M. Cuvillier Fleury....