Extrait du journal

fitable à ceux qui y ont recours. La plupart des questions que M. le ministre du Commerce adresse aux conseils généraux, auraient sans doute pu être résolues plus facilement par les directeurs de l’enregistrement et des domaines, par les conservateurs des hypothèques et par les cham lires des notaires. Les conseils-généraux ne peuvent fournir que des opinions individuelles et des laits qui manqueront probablement d’ensemble. Toutefois, nous ne concluons pas de là qu'il ne faille pas les consul ter sur une question si grave. Mais ce n’est pas là qu’on trouvera les solutions demandées et toutes les indications nécessaires pour apprécier le problème. Que faire d’ailleurs dans une session db 15 jours rem plie par de nombreux travaux ! Ce n’est pas en quelques heures qu'il est possible d’approfondir une semblable question, et cependant les conseils ne pourront guère lui consacrer qu’une ou deux séances. Cela vient à l’appui de ce que nous avons dit plus haut, que les attributions de ces corps électifs sont beaucoup trop limitées, et que le temps et les pouvoirs manquent tout à la Ibis pour régler convenablement les a flaires locales. Nous posons en fait que, si les conseils-gé néraux voulaient répondre sérieusement et complète ment à toutes les questions qui leur sont adressées par les différons ministères, non seulement ils ne pour raient plus s'occuper des affaires ordinaires, mais il faudrait encore doubler la durée de leur session et leur permettre de faire des enquêtes toujours indis pensables pour éclaircir les problèmes de la nature de ceux qu’on leur soumet....