PRÉCÉDENT

La République française, 3 avril 1909

SUIVANT

URL invalide

La République française
3 avril 1909


Extrait du journal

tration de la justice. Il n’est pas de bon esprit qui se puisse refuser à l’examen d’une proposition dans ce sens. Mais, si l’on croit qu’il n’y a aucun intérêt, ou plutôt qu’il y a injustice et danger à dis tinguer les délits militaires des délits communs, et les prévenus militaires des clients ordinaires de la justice civile, il n’y a plus qu’à les confondre. Nous es timons, nous, que ce serait une nouvelle faute : mais cela répondrait au moins à une idée, à un programme. M. Chéron est de notre avis ; il croit à la nécessité de maintenir « l’honneur spécial à l’armée », et pour le préserver, il est allé jusqu’à offrir sa démission ce qui est bien la marque la plus nette d’une forte conviction : mais alors, pour quoi céder sur le principe ; pourquoi cette réforme bâtarde ; pourquoi cette demi-concession ; j’allais dire cette demitrahison ? Louis Latapie....

À propos

Face à une gauche qui ne parvient pas à contenir ses partisans, Léon Gambetta entend rassembler une majorité de républicains autour d’un nouveau quotidien, organe de l’Union Républicaine : La République française. Grand journal à 15 centimes, il consacre une part importante de son contenu aux nouvelles de province et joue un rôle considérable dans la victoire des républicains contre les conservateurs. La mort de Gambetta provoque de facto un infléchissement de la publication qui s’éteint lentement jusqu’en 1931.

En savoir plus
Données de classification
  • touron
  • ribot
  • boudenoot
  • peytral
  • poincaré
  • chéron
  • caillaux
  • bienvenu-martin
  • aimond
  • gauthier
  • oise
  • andeville
  • nice
  • cham
  • mie
  • tarn
  • guérin
  • marseille
  • meda
  • paris
  • sénat
  • union postale
  • gauche
  • compagnie à
  • bureau véritas