Extrait du journal

Barrière du combat qui ne disparut qu’en 1862, à la grande joie de la population du quartier, mais au graud désespoir des bouchers et des maquignons de Rocbechouart et de Popincouvt, qui étaient les principaux clients et fervents amateurs de ce spectacle. *% C’est, s’il faut en croire les chroniqueurs, dans les fossés des fortifications que se vidaient la plupart des querelles entre gentilshommes. Le prieuré de Saint-Martin-des-Champs, qui longeait les remparts avait la spécialité des duels judiciaires, et les moitiés du couvent ti raient un certain revenu de la location de leurs jardins pour ces sortes, de rencontre. La fureur des duels était poussée à tel point que le roi Louis le Jeune, dut défendre le com bat dans les contestations qui s’élevaient pour une somme inférieure à vingt sols parisis, mais cette défense n'eut aucun résultat. On ne voyait dans les fossés que des gens l’épée à la main, et saint Louis dut organiser un bataillon de gardes spéciaux qui n’avaient pour mission que d’empêcher les duels et qu’ou avait surnommé € les grosses culottes * à cause de leur costume bizarre. Aujourd’hui des rencontres ont encore lieu le long des murs d’enceinte, mais le couteau a remplacé l’épée et les adversaires n’ont qu’une ressemblance des plus vagues avec les gen tilshommes d'antau. Maurice Cabs....