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La Revue universelle, 1 mai 1933

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La Revue universelle
1 mai 1933


Extrait du journal

La Provence montre une fidélité toute latine à ses gloires comme à ses amitiés. Se souvenir est d’une race ancienne et noble. Oublier les services comme usurper les titres ne peut être le fait que de ces démocraties conduites par l’envie et jalouses des élites. Ainsi la Provence a-t-elle célébré ces années dernières Lamartine et Maurice Barrés qui s’étaient embarqués chez elle pour entreprendre leurs voyages d’Orient. Mais Lamartine, mais Barrés ne dédaignaient pas l’éclat des cérémonies. Sans les rechercher, ils y voyaient un intérêt de propagande. tandis que Taine les détestait. Il n’est peut-être pas, dans notre littérature, de gloire plus discrète, plus réservée dans ses intimités, où l’homme se soit davantage dissimulé derrière son travail et ses ouvrages, ait souhaité davantage d’être passé sous silence pourvu que ses idées, servies avec tant de joie et de scrupule, fussent répandues....
Revue Universelle

À propos

La Revue universelle est un périodique royaliste fondé en 1920 par Jacques Bainville et Henri Massis. Bimensuel proche de L’Action française, la publication avait des collaborateurs de renom, dont Jacques Maritain, Léon Daudet, Thierry Maulnier, Robert Brasillach et Charles Maurras. Les grands noms de la littérature française de droite de l’Entre-deux-guerres y ont participé. La revue s’intéressait principalement aux questions de politique étrangère. Pendant la guerre elle soutient le Régime de Vichy et cesse de paraître en 1944.

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Données de classification
  • taine
  • lamartine
  • marseille
  • paris