Extrait du journal

o II n’y a donc plus moyen de s’amuser tranquillement !... » Non, il n’y a plus moyen. Les déshérités du sort réclament leur part. Les bourgeois de ce temps se complaisent dans des doctrines mensualisâtes et égoïstes : ils sont tous plus ou moins imbus de la philosophie darwinienne et matérialiste qui voit dans le gendarme la base angulaire de l’ordre social. Comme ils avaient réussi à être les directeurs et les maîtres du gendarme, ils s’imaginaient n’avoir plus rien à craindre. Mais voici les classes inférieures qui retournent contre eux leurs propres principes et veulent, elles aussi, au nom du grand Darwin, combattre pour la vie avec une férocité impitoyable. Et le bon bourgeois en est stupéfait : stupéfaction naïve 1 Sa première pensée est d’appeler le...