Extrait du journal

tait, à perte de vue, sur la division du parti républicain et qui remontait jusqu’aux origines du me’ jopportunisme. Question intéressante, sans doute, au moins, pour un grammairien, mais qui rentre dans la catégorie des fadaises, dont je parlais tout à l’heure. Aujourd’hui, c’est M. Clemenceau qui, devenu vieux, s’est fait bouddhiste et s’efforce de nous démontrer que la contemplation de son nombril est action digne d’un philosophe, et que la poursuite du Nirvana est le commencement, ou la fin suprême de la sagesse. là-dessus, M. Cassagnac répond Bouddhiste ou chrétien, M. Clemenceau lui apparaît comme un pécheur repentant qui s’achemine vers Dieu, en faisant le plus grand tour: l’animal religieux que nous sommes se révèle chez les adorateurs de la Trinité Védique, au même degré que chez les adorateurs de la Trinité catholique et les partisans de la Transsubstantiation. C’est là un thème sur lequel on...